kawa
Keita, Mamady. 1995. Mögöbalu. Fonti Musicali, FMD 205.
(Kawa)
Like the Söliwoulen, the Kawa is a masker who tracks down wizards and other "people of the shadow", marabouts or evil sorcerers of the fetish cult. He is armed with the börö, a sack that allows him both to detect and to strike them. His task is nevertheless difficult, for the wizards defend themselves. As is the case with most of the malinké maskers, the Kawa is exclusively masculine and dances alone, accompanied by the singing and the handclapping of the women.
Eéé, ééé, ni ibara börö ta thiè woli man dii! | Hé! he! if you have taken the börö, your work will not be easy! |
Blanc, Serge. 1997. African Percussion: The Djembe. Paris: Percudanse Association.
(Kawa)
From the Maninka ethnic group, originating in the Faranah region of Upper Guinea. Kawa is above all the rhythm of the medecine [sic] man. It is played during circumcision periods to contain evil spirits and protect the young initiates from them. For this rhythm, the djembe is accompanied by the bala, the ntama and the file.
Billmeier, Uschi. 1999. Mamady Keita: A Life For the Djembe—Traditional Rhythms of the Malinke. Engerda, Germany: Arun-Verlag.
(Kawa)
Traditional Ethnic Group: Malinke; Faranah Region
Kawa is a mask dance that is only played at the festivals for fetish makers. Only specially initiated men are allowed to perform this dance. The mask is worn by a master fetish maker who has special powers. He has to know plants very well, as well as the secrets of day and night.
With their magical powers, fetish makers protect against disease, evil spirits and bad people.
Zanetti, Vincent. 1999. "Les maîtres du jembe: Entretiens avec Fadouba Oularé, Famoudou Konaté, Mamady Keïta et Soungalo Coulibaly." Cahiers de musiques traditionnelles 12: 175-195.
(Kawa)
p. 181
7. Le kawa et le sòliwulen sont des masques protecteurs très redoutés dans la société traditionnelle maninka. Le premier traque les «gens de l'ombre», les sorciers qui pratiquent la suya, la magie noire, et les frappe à l'aide d'un sac magique qu'on appelle bòrò. Le second protège les bilakoro et les sunkudun, c'est-à-dire les jeunes garçons et les jeunes filles qui n'ont pas encore vécu la circoncision ou l'excision. Tous deux dansent toujours seuls, répandant la crainte sur leur passage.
(Kawa)
Le Djembé parle. Les notes que je joue suivent les pas de danse du masque Kawa. Il saute, croise ses pieds, puis les écarte, et le Djmebé [sic] les suit. A chaque pas correspond une note. Toutes ces notes là suivent la danse. Mais si tu joues sans savoir marquer les pieds du danseur, alors tu ne fais que jouer. Tu dois connaître tous les pas.
Voilà l'histoire du Kawa. . . . On va vous expliquer, correctement l'histoire du Kawa. Le Kawa travaille avec le diable, c'est aussi un grand sorcier, un grand féticheur, et le premier guérisseur. Le Kawa protège tous les enfants durant la période de circoncision des enfants. Quand tu entends le Kawa, ce n'est pas pour rien, ce n'est pas un masque inutile, il est très important. C'est pour cela que l'adjudant chef Fadouba Oularé, artiste, percussionniste, national, international, et du monde vous présente le rythme de Kawa.
Le Kawa est un outil de Fakoly. Le Soliwoulen est un outil de Fakoly. Tout cela ensemble, avec le Koma, c'est ce qu'on appelle Fakoly.
Soliwoulen et Kawa sont de la même famille. Soliwoulen est le même rythme que Fakoly. Mais chacun a son nom. Chacun possède sa danse des pieds. Mais c'est la même chose.
Konate, Famoudou. 2008. Hamana Namun. TARIKUmusique, CD TAR 02.
(Kawa de Faranah)
Ce rythme accompagne le masque kawa qui protège de la sorcellerie avec ses danses et ses nombreuses amulettes. Très souvent, on place les garçons pendant la circoncision sous la protection de kawa—car on associe les blessures malsaines ou mortelles, qui apparaissent souvent au cours de cette opération, à la magie. Mais aussi, kawa aida à résoudre les problèmes de tous les jours: par exemple, si quelqu'un n'avance pas dans sa profession ou si une femme veut empêcher son époux de prendre une deuxième épouse.
(Kawa de Hamana)
Le rythme du kawa de Hamana, patrie de Famoudou Konaté, se distingue du kawa de la région voisine (Faranah) par une autre rythmique seulement: par le jeu du tambour basse sangban.
Oulare, Fadouba. 2008. Fadouba Oulare. Abaraka Music.
(Kawa)
A mask dance. The kawa is there to protect everyone, especially children after circumcision. Kawa is suppose [sic] to be able to protect one against anything even guns or knives. The initiated dancer is a sorcerer and herbalist who is familiar with herbs and all the traditional medicines.
"Eh eh ah gina le bonye." | If the spirit loves you he will make good things happen for you. |
Rakha, Vijay, dir. 2008. M'Bemba Fakoli: A Musical Journey Through Guinea, West Africa. Abaraka Music.
(Kawa)
Kawa is a mask dance for the initiated medicine men that are also refered to as "kawa."* The kawa protects villagers from evil spirits and is well versed in traditional herbs and medicines. The kawa mask, as well as many other forms of gri-gri the kawa wears, help ward off all malevolent things.
* Transcription mine.
Delbanco, Åge. 2012. West African Rhythms. Charleston, SC: Seven Hawk.
(Kawa)
Malinke mask dance from Faranah region in Guinea played during fetish makers festival.