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soli

Ministère de l'information du Mali. 1971. Première anthologie de la musique malienne: 4. L'Ensemble Instrumental du Mali. Barenreiter Musicaphon, BM 30L 2504.

(Soli)

Soli is the name for all entertainments before the circumcision, which makes the adolescent a man; in fact, it is physical pain accepted voluntarily and which has to be supported courageously. The Soli always gives rise to great merriment; it takes place after the harvest and lasts one week:

Here people talk,
People talk a lot
They talk about building up their native country
But the egoist shall not have a share in it;
The coward still less.
The woman who accepts
The necessities of her life as a woman
Will give birth to a respectable child...

Camara, Ladji. n.d. Africa, New York. Recorded 1975. Lyrichord, LYRCD 7345.

(mislabelled as Lamban)

Pre-circumcision ritual music. Both boys and girls are circumcized before the age of 12. There is a mass circumcision every four years. This is a song to the mothers of eligible children to call them to begin preparations for the circumcision rites. Beginning three months before the circumcision, there is dancing and other festivities every evening. The circumcision is performed by the Noumoun.

Keita, Mamady. 1989. Wassolon. Fonti Musicali, FMD 581159.

(Soli)

Ses deux rythmes (lent et rapide) sont ici enchaînés. Soli accompagne le rite qui précède l'initiation: la circoncision. Bien qu'actuellement la circoncision soit pratiquée plutôt à l'hôpital qu'au village, elle reste le passage obligé qui donne accès au statut d'adulte. Si, à Conakry, on peut entendre Soli à l'occasion de n'importe quelle fête, jamais on ne le jouera au Mandeng en dehors du rituel fondamental de la vie des hommes malinke.

Aïti iwuliba Levez-vous
Dembati itiwuliba les mamans des enfants
Soli bara se C'est l'heure du Soli

Konate, Famoudou. 1991. Rhythmen der Malinke. Staatliche Museen zu Berlin.

(Balakulaniã)

pp. 63-4

Balakulaniã se joue tout comme soli, lors de fêtes de circoncision, il est interprété presque continuellement pendant les trois jours qui précèdent la circoncision des garçons et des filles. Pendant la dervière nuit on joue du tambour et l'on danse, femmes et hommes confondus.

Rythme: cycle de 12 pulsations.

(Soly)

pp. 7-8

Parmi les chants mandingues reconnaissable par leur rythme, on peut citer entre autres : . . . les soly dansés à l'occasion des circoncisions et des excisions par les foules d'hommes, de femmes et d'enfants se défoulant dans les rues du village ou du quartier.

Ces chants de "soly" exhortent les futurs circoncis au stoïcisme devant l'épreuve de circoncision.

En dépit de l'origine animiste des dounouba et des soly, ces danses sont pratiquées de nos jours même dans les familles les plus islamisées qui s'y étaient d'abord opposées avant de les adopter.

p. 28

Le Petit Lézard1
(Bassani)

Petit lézard couché
Le long dumur,
Voici la lune de circoncision
Des bilakoros incirconcis.
Petit lézard couché,
Au pied dumur,
Voici le mois de circoncision
Des jeunes enfants.

1 Le lézard est le symbole du jeune incirconcis. On dit que la peau crasseuse et impure de l'enfant incirconcis est aussi rugueuse que celle du lézard. Aussi, quand on veut insulter quelqu'un, on le traite de lézard, c'est-à-dire d'incirconsis ou de bilakoro. Comme le morceau précédent sur le petit lézard, il s'agit ici aussi d'un chant de "soly" dansé par les parents des enfants à circoncire pour exalter le courage de ceux-ci devant l'épreuve de circoncision. Ce morceau est chanté, dans le cadre des danses dites "soly" et au cours desquelles les parents des circoncis se défoulent sans distinction d'âge ou de sexe. Il en est ainsi de toutes les danses suivantes dénommées "soly" en Haute Guinée.

p. 29

Torole1

TOROLE, mon petit frère,
Les oiseaux sont perchés,
Là-haut sur le grand arbre.
TOROLE, mon petit frère,
Tous les oiseaux planent.
TOROLE, mon petit frère,
Certains oiseaux planent,
D'autres sont perchés sur l'arbre.

1 Pour distraire le circoncis, on renverse sa tête et on tourne son regard vers le ciel au moment où l'opérateur passe à l'action. Cette même recherche de distraction se trouve dans ce chant où l'on attire à dessein l'attention du circoncis sur ce qui se passe là-haut dans le ciel. Ainsi, le circoncis sera surpris par l'opération faite sur son corps. On retrouve la même préoccupation quand l'excisée se plaint de ne voir aucun oiseau dans le ciel qui puisse y attirer le regard.

C'est ici aussi un chant de "soly" chanté surtout par les hommes et les femmes qui dansent et se défoulent.

p. 30

Supporte l'Épreuve1
(A Kouidoa)

Cher frère, n'aie pas peur,
Et contiens toute ta frayeur !
Montre-toi stol que
Et charismatique
Lors de la circoncision
Comme tes prédécesseurs
Qui ont tous maîtrisé leur douleur
A cette grande occasion.

1 Les danses organisées par les parents de circoncis sont accompagnées de chants pour leur donner du courage. La circoncision n'est pas seulement une opération chirurgicale, mais avant tout une initiation au courage et au stoïcisme. C'est pourquoi, les circoncis sur le plan traditionnel n'ont pas beaucoup de considération pour les circoncis à l'hôpital moderne parce qu'il manque à ceux-ci le caractère éducationnel et initiatique qui est la base de la circoncision traditionnelle. Ce morceau est chanté dans le cadre des danses de "soly" en Haute Guinée. Le "soly" est une danse organisée par les parents des enfants circoncis la veille de la circoncision. Sans distinction d'âge ou de sexe, ces parents dansent, se défoulent et entonnent des chants exaltant le courage et le stoïcisme des enfants non circoncis que l'on appelle également "les lézards".

p. 36

Mère de Famille1
(Dembati)

-Oh, dynamique mère de famille,
Oh, vigilante mère de famille,
Es-tu plongée dans le sommeil?
-Non, je suis toujours en éveil,
-On a donné ton enfant
A un assassin méchant,
Opérant la circoncision,
Sans aucune précaution,
Et tu prétends être vigilante,
Et parfaitement consciente?
J'en appelle à toi, oh, mère,
Tu dois te soucier de ton enfant
Sans jamais t'en remettre au père
Qui est souvent indifférent !

1 Les chants de circoncision sont aussi des chants d'intimidation à l'égard des futurs circoncis. Il revient à ceux-ci de relever le défi et derésister à cette intimidation en faisant preuve de courage et de stoïcisme. Cette intimidation s'adresse aussi aux mamans qui sont en général plus sensibles que les pères de famille quand il s'agit des enfants.

C'est un chant de soly guinéen dans lequel on intimide les mères des futurs circoncis. Il est chanté aussi bien par les hommes que par les femmes.

p. 37

Accompagnez Mon Chant1
(Alou Alamida)

Chantons, frère aîné
Car le frère cadet,
Par son charisme
Et son stoïcisme
A terrassé la peur
Et même la frayeur
Au cours de l'opération
De sa circoncision,
Laissons éclater
Sans timidité
Notre immense
Allégresse
En dansant le pas
Sayomba timba
Tintin Sayomba !

1 C'est un chant de joie et de rythme. Y a-t-il plus grande joie que celle qu'éprouvent des parents en apprenant que leur enfant ou leur jeune frère s'est montré à la hauteur de l'événement solennel de circoncision en faisant preuve de stoïcisme. Parfois il arrive que les circoncis fassent des déclarations dès après leur circoncision en disant qu'ils sont prêts à faire face à la même opération et qu'ils n'ont ressenti aucune douleur. C'est ici aussi un chant de soly guinéen entonné par les femmes le lendemain de l'opération de circoncision.

p. 38

Le Saisir, Le Couper1
(Kamida Katela)

Le prendre, le saisir,
Le tirer, le couper
Et te rendre le reste.
Voilà ce qu'est la circoncision.
Prendre, tirer,
Sectionner le prépuce
Et en faire sacrifice,
C'est cela la circoncision.
Quelle pitié et quelle douleur,
Dès demain, de très bonneheure.

1 La coupure du prépuce est considérée comme un acte qui renforce la virilité de l'homme tandis que celle du clitoris renforce la féminité de la femme. Le prépuce est donc considéré comme la partie femelle de l'homme et le clitoris, la partie mâle de la femme. Aussi, si un homme circoncis épouse une femme non excisée, cela revient à créer des relations entre deux hommes et fi une femme excisée épouse un incirconcis, cela revient à créer des relations entre deux femmes. Telle est l'explication donnée par le Professeur Niangoran Bouah de l'Université d'Abidjan dans le cadre de l'émission télévisée dénommée "Allah Akbar" en Côte d'Ivoire et dont l'animateur est Ali Yoda. Le fait que l'on considère que les non circoncis ne sont pas des hommes d'une part et que les non excisées ne sont pas femmes confirme bien cette assertion.

Ainsi, les relations entre un incirconcis et une inexcisée sont considérées comme un déviationnisme sexuel aussi impardonnable que les deux premiers cas.

S'il y a lieu de regretter le fait que ces opérations ne se pratiquent pas toujours dans des conditions hygiéniques irréprochables, il faut reconnaître que les infections dues, soit aux impuretés accumulées sous le prépuce, soit à l'enflure du clitoris sont légions. Et ces infections sont souvent éludées grâce à la circoncision ou à l'excision. C'est ici la constatation d'un état de fait et non une justification de ces opérations.

Il s'agit ici aussi d'un chant de soly de Kankan en Haute Guinée, entonné par les hommes la veille de la circoncision. Ce chant est trop osé pour être chanté par les femmes même si c'est dans le cadre de soly où tous les danseurs et chanteurs se défoulent.

p. 71

Makemba1

Ah, Makemba! Ah, Makemba!
Qui est donc venu réveiller
Encore les beaux agneaux?
Ah, Makemba! Ah, Makemba!
Qui est donc venu réveiller
Encore ces agneaux danseurs?
Ah, Makemba! Ah, Makemba!
Qui est donc venu réveiller
Encore ces jeunes danseurs?

1 Ce chant plein d'entrain est destiné à accompagner les jeunes danseuses comparées ici à des agneaux danseurs. Makemba, prénom féminin.

Makemba est un chant des adolescentes spécialistes de danses et encouragées par les battements de mains de jeunes filles constituant une même classe d'âge. C'est aussi un chant de soly, c'est-à-dire de défoulement de parents de jeunes circoncis. Il est chanté à Odienné en Côte d'Ivoire et à Beyla en Guinée.

Charry, Eric. 1996. "A Guide to the Jembe." Percussive Notes 34 (2): 66-72.

(Soli)

p. 68

Jembe repertories draw from many different sources. There are widespread core Maninka rhythms and dances such as Dundunba (one of the most widely recorded jembe rhythms), as well as more geographically limited dances such as Soli (Maninka of Guinea), Dansa (Xasonke of Mali) and Sunu (Bamana of Mali).

Some rhythms honor groups of people . . . Other rhythms are associated with specific occasions, such as Soli (for circumcisions and excisions) and Kassa (accompanying the cultivation of fields).

Blanc, Serge. 1997. African Percussion: The Djembe. Paris: Percudanse Association.

(Soli)

From the Maninka ethnic group, played throughout the Maninka country.

The soli is specifically for all circumcision or excision events. Circumcision is a ritual operation performed when boys are about 7 years old. When the family councils in a given village have posted the list of candidates to be promoted that year and set the date of the ceremonies, the preparations can begin. The mothers prepare the traditional dress. The fathers proceed with consultations to elect the wise man who will watch over the circumcised boys throughout their initiation and also determine the place of their reclusion.

The festivities connected to circumcision always give rise to great rejoicing. They begin seven days before the initiation, which lasts four weeks.

In the public gathering area, singing and drums call people to dance the very popular solisi or furasi. In Mali, this rhythm is also called suu or fura.

Forè Foté. 1999. Wonberé: Music and Dance in Black and White.

(Soli)

Traditional Malinké rhythm accompanying the male circumcision ritual, predecessor to a boys initiation into manhood.

Zanetti, Vincent. 1999. "Les maîtres du jembe: Entretiens avec Fadouba Oularé, Famoudou Konaté, Mamady Keïta et Soungalo Coulibaly." Cahiers de musiques traditionnelles 12: 175-195.

(Soli)

p. 181

Il y a aussi le soli, qui accompagne chez nous la circoncision des enfants.

Charry, Eric. 2000. Mande Music: Traditional and Modern Music of the Maninka and Mandinka of Western Africa. Chicago; London: University of Chicago Press.

(Soli)

p. 199

(See Charry, 2000.) (Table 12 Occasions for Drum and Dance Events.)

p. 205

The main Maninka drum rhythm and dance associated with circumcision and excision is called Soli (in Guinea) or Suku (in Mali). In an account of his own circumcision as a boy in Upper Guinea, Laye Camara (1954:113–25) writes of his dancing Soli during the whole week before the operation.7

p. 220

After Dundunba, the next most widespread jembe pieces are probably Manjani (Menjani or Mandiani), from Upper Guinea, and Soli (called Suku in Mali), the main dance done in all-night celebrations (called soli si) leading to the actual circumcision and excision surgery.

p. 228

(See Charry, 2000.) (Jembe transcriptions w. discussion.)

Billmeier, Uschi. 1999. Mamady Keita: A Life For the Djembe—Traditional Rhythms of the Malinke. Engerda, Germany: Arun-Verlag.

(Soli Lent)

Traditional Ethnic Group: Malinke; All over Guinea

The change of rhythm from the slow to the fast part depends on which song is sung. When the slow Soli is played, the old people may dance, too.

The rhythm Soli accompanies the rituals of initiation and circumcision. Contrary to what one may observe in Conakry, in the countryside, one never hears the rhythm without the appropriate fundamental rituals. Even though circumcision is often done in the hospital today (when the babies are forty days old), the rhythm still marks the transition to adulthood.

In the past, they played Soli after the elders of the village had decided that the children (age seven years and older) would soon be initiated. In those times, this decision was not made by each individual family. Instead, the village communally made the decision and set the date for the initiation.

(Soli Rapide)

Three months before the circumcision, they began to play Soli, although it was not played every day. During the week before the circumcision, one heard Soli every day; and, the night before, one heard it from the time of the evening prayer until six o'clock the next morning.

Upon returning from the circumcision, people gave the children's old clothes to the mothers of the children. The mothers cried because they knew that their children were then adults. Salvos of honor were fired, and, after that, one would hear no more Soli.

Bangoura, M'Bemba. 2004. Wofabé.

(Soli)

Region: Wassolon; Ethnic group: Malinke

Keita, Mamady. 2004. Guinée: Les rythmes du Mandeng. Vol. 1. Fonti Musicali, FMU 0310.

(Soli Lent)

The word "soli" designates the rhythms which are played during the three months prior to the circumcision and during the ceremony. Since there are many rhythms which the Malinke call soli, I say "soli slow" to refer to the one that is binary and "soli fast" to refer to the one that is ternary. The one we are doing here is soli slow.*

* Transcription mine; of English-language DVD narration.

Keita, Mamady. 2004. Sila Laka. Fonti Musicali, FMD 228.

(Soli lent)

Image not available.

Soli Lent: Aïti Iwuliba. Malinke. Región: la Guinée (no. 7 on map)

Soli est essentiellement lié au rite qui rite qui précède l'initation (circoncision) des jeunes garçons. Autrefois, dès que la date de la cérémonie était fixée, on l'entendait pendant les trois mois que précèdent. La semaine avant la circoncision, il était joué chaque jour et la veille pratiquement sans arrêt pendant la nuit entière.

Si à Conakry on peut entendre jouer Soli à l'occasion de n'importe quelle fête, jamais on ne le jouera au Mandeng en dehors du rite fondamental de la vie des hommes malinke.

Il existe deux rythmes pour Soli (lent et rapide). Ici seul Soli lent est joué.

Levez-vous Aïti iwuliba Get up,
Les mamans des enfants Dembati itiwuliba Mothers of children
C'est l'heure du Soli Soli bara se It is the time for Soli

Traoré, Moussa. 2004. Mali Foli Dakan: Traditional Rhythms and Songs from Mali. Talking Drum, TDCD 80112.

(Soli)

Soli means "early in the morning." It is a rhythm played for circumcision ceremonies, played all around in Mali.

Conde, Moussa "Bolokada." 2005. Morowaya. Abaraka Music, 107130.

(Soko Laban)

Soko and Soli are played with increasing frequency over several months leading up to the circumcision ceremony. In the final week, Soko and Soli are played every day, and on the last night before the circumcision, there is a big celebration at which Soko Laban (meaning "The Last Soko") is played.

Camara, Naby. 2007. Lagni-Sussu Kanteli.

(Soli)

Popular rhythm from Kindia.

Camara, Naby. 2007. Lagni-Sussu Kanteli.

(Young People/Fonike)

An interpretation by Naby and Alpha Yaya Diallo, of Soli, a traditional Susu initiation song, danced for generations by the strong Susu men in their characteristic athletic and acrobatic style. "Young people bring new energy to society and can bring new ideas and solutions to benefit everyone."

Camara, Naby. 2010. Balaphone Instruction. Vol. 1. Earthtribe Percussion.

(Soli)

The Soli family of rhythms originates from the Faranah, Mandiana and Kankan regions in Guinea. It is played to accompany circumcision. Many different regions have their own version of Soli. It is commonly played for other celebrations as well.

Delbanco, Åge. 2012. West African Rhythms. Charleston, SC: Seven Hawk.

(Soli Lent)

Malinke circumcision rhythm from Guinea.

(Soli Rapide)

Malinke circumcision rhythm from Guinea.

Kaninya Soli

Bangoura, M'Bemba. 1996. Wali. Somadisc002.

(Kaninya Soli)

Soli is a rhythm played during circumcision ceremonies of several ethnic groups in Guinea. This version is from the Sousou people of Kaninya in Lower Guinea.

Bangoura, Kerfala "Fana." 2008. Sekha Kan-Kolon. Self-produced.

(Kaninya Soli)

From Base [sic] Guinea, specifically Kindia. Played during the Sousou circumcision ceremonies.

Soli des Manian

Keita, Mamady. 1995. Mögöbalu. Fonti Musicali, FMD 205.

(Söli des Maníans)

The Söli rhythm is danced and played at the circumcision ceremonies of the children of the Manían and the Konia. These two Mandingo linguistic groups live in the region that lies between Macenta and Beyla, in the south-east of Guinea. As always in this music, and in particular the songs that are associated with the circumcision ceremonies, the texts proceed in a highly allusive fashion. the addressing of the hunters means that a man may not let any provocation go unpunished, the which [sic] is here represented by the circular flight of the bird of prey as it marks down its victim.

Gnéngbé dé, n'ni ikana sissè taa! You, o sparrowhawk, do not take the chick!
Köi ma ayé waah Don't you see it?
Aï ma ayé? Didn't you see it?
Donsolou, Aï ma ayé waah. Hunters, don't you see it?

Billmeier, Uschi & Mamady Keita. 2004. A Life For the Djembe: Traditional Rhythms of the Malinke. Tam Tam Mandingue; 5th edition.

(Soli des Manian)

Traditional Ethnic Group: Manian; Forest Guinea, Beyla and Kerouani Regions

This rhythm is played before the initiation for boys, as well as girls.

Keita, Mamady. 2004. Guinée: Les rythmes du Mandeng. Vol. 3. Fonti Musicali, FMU 0330.

(Soli des Manian)

The Manian live in the region situated between Macenta, Beyla, and Kèrouané in the forested areas of southern Guinea. The word "Soli" for the Malinké people designates rhythms which are played during the three months prior to the circumcision and during the ceremony. The Manian version of Soli is ternary just like "Soli Fast" and it is played during the initiation of boys and girls as well.*

* Transcription mine.

Camara, Fode Moussa "Lavia." 2007. Bèmankan. Self-produced.

(Soli des Manian)

From the traditional Ethnic Group Manian; Forest Guinea, Beyla, and Kereouani Region, this rhythm is played before the initiation for boys, as well as girls.

Delbanco, Åge. 2012. West African Rhythms. Charleston, SC: Seven Hawk.

(Soli des Manian)

Circumcision dance from the region between Macenta and Beyla in South Eastern [sic] Guinea.

Soli Giriworo

Delbanco, Åge. 2012. West African Rhythms. Charleston, SC: Seven Hawk.

(Soli Giriworo)

This rhythm is played when the women of a family that is doing soli first come to pay the drummers kola nuts.

Wassolon Soli

Keita, Mamady. 1995. Mögöbalu. Fonti Musicali, FMD 205.

(Wassolon Söli)

Most popular in the zones of Siguirir, Mandiana and Kankan, this is the rhythm that is used more than any other for circumcision ceremonies. The personage evoked is one Alpha Kabinet, a famous marabout of times past in Kankan; he believed that a man of his station should not dance. The song was composed, it is said, by his sisters and by the women of his age group (sèdeh) to invite him to attempt a few steps on the occasion of the circumcision of his eldest son. They argue that his status as marabout will not be spoilt by such an expression of joy at a family event. He is of course a marabout, but just as much a father.

Eéé Kabinet léé, Hé! Kabinet, hé!
Ko tè morya sah! Nothing can spoil your status as marabout.
Eéé Kankan Kabinet, Hé! Kabinet from Kankan, hé!
Dénko tè morya tignèn! Things to do with children cannot spoil your status as marabout.
Eéé Kabinet léé, Hé! Kabinet, hé!
Dénko tè morya tignèn! That cannot spoil your status as marabout.
Eéé Arafan Kabinet, Hé! Arafan Kabinet, hé!
Dénko tè moryah tignèn! Things to do with children cannot spoil your status as marabout.

Bangoura, Mohamed "Bangouraké." 2004. Djembe Kan.

(Soli)

From the Wassolo region of Guinea.

The rhythm is about circumcision. We play this rhythm and sing this song before the children are taken to the bush for their circumcision. Then when the children come back again, the people sing this song and dance so that the children forget their pain and feel happy. Everybody comes together as family to celebrate the circumcision of these children.

Billmeier, Uschi & Mamady Keita. 2004. A Life For the Djembe: Traditional Rhythms of the Malinke. Tam Tam Mandingue; 5th edition.

(Wassolon Soli)

Traditional Ethnic Group: Malinke; Wassolon Region

This rhythm has the same history and is played for the same reasons as Soli fast and Soli slow.

Benkadi. 2006. Moné Mani. Leo Brooks, LB006.

(Wassolon Soli)

Soli is a rhythm most closely associated with the circumcision/initiation rites of young men in Guinea. This version comes from the Wassolon region.

Delbanco, Åge. 2012. West African Rhythms. Charleston, SC: Seven Hawk.

(Soli Wassolon)

A variation of soli rapide played in the region of Siguiri, Mandiani and Kankan.

see also:

Camara, Laye [Camara Laye]. 1953. L'enfant noir. Librarie Plon.

———. 1954. The Dark Child. Trans. James Kirkup and Ernest Jones. New York: Farrar, Straus, and Giroux. New edition, 1994.

Chevalier, Laurent, dir. 1994. L'enfant noir. Primafilm.