El Hadj Djeli Sory Kouyate
Biographical Information
Born: Guinea; Kindia, 1918
Son of: Djeli Famoro Kouyaté
References
Kouyate, (El Hadj) Djeli Sory. 1992. Guinée: Anthologie du balafon mandingue. 3 vols. Buda, 92520-2, 92534-2, 92535-2.
p. 2
Petit fils de Bassely Kouyaté, fils de Djeli Famoro Kouyaté et de Maferin Camara, Diéli [sic] Sory Kouyaté appartient à la lignée de Bala Fasséké Kouyaté, grand griot et conseiller de Soundjata Keïta, roi du Manden.
Né en 1918 à Kindia, à 130kms de Conakry (capitale de la Guinée), Djéli Sory reçoit son premier balafon à l'âge de douze ans des mains de ses grands frères Djéli Bakar Kouyaté et Konkoba Kouyaté, tous deux alors célèbres griots à la cour du souverain du Nalotaye dans le Kakandé à Boké en Basse-Guinée.
Dans la pure tradition Malinké, l'adolescent reçoit le balafon comme sceptre de la lignée. Il doit l'entretenir soigneusement et en jouer avec beaucoup de talent. C'est ainsi que l'on appréciera ses qualités avant de lui donner femme.
En 1961, après l'indépendance de la Guinée, Djéli Sory, découvert au cours de nombreuses prestations par Soumah Mangué, rejoint le jeune Ensemble Instrumental National en compagnie de Komba Ansou Dioubaté et de Sory Kandia Kouyaté. C'est le début d'une longue carrière internationale qui les mènent à New-York où Harry Bélafonte les découvre. De cette rencontre naîtra le Ballet Djoliba.
De 1965 à 1969, le Ballet Djoliba tourne dans le monde entier: l'Europe, l'Asie les Etats-Unis. Au Festival Pan Africain d'Alger de 1969, il obtient la médaille d'or du festival.
Jusqu'en 1977, El Hadj Djéli Sory Kouyaté accompagne son parent direct le célèbre chanteur Sory Kandia Kouyaté sur les scènes internationales.
En 1982, Djéli Sory est nommé directeur de l'Ensemble National Instrumental et Choral.
Depuis 1989, il participe au spectacle "Africa Oyé" qui parcourt le monde.
Djéli Sory Kouyaté a un style très personnel et ses interprétations des grands oeuvres du répertoire Mandingue déconcertent les musiciens qui veulent l'imiter. D'aucuns disent que de mémoire d'homme, on n'a connu un tel virtuose du balafon au Manden.
Charry, Eric. 2000. Mande Music: Traditional and Modern Music of the Maninka and Mandinka of Western Africa. Chicago; London: University of Chicago Press.
p. 147
Instrumental recordings of koni or bala playing are rare, except for sporadic field recordings. Increasing interest outside Africa, however, appears to be stimulating releases, including a comprehensive set of three CDs recorded by one of Guinea's finest bala players, El Hadj Djeli Sory Kouyate, and a trio called the Ivorys (1987-disc) consisting of two balas and one kora.
pp. 245-6
The leader of the national orchestra (called the chef d'orchestre was Kanfory Sanoussi, who played accordion and vibraphone in La Joviale Symphonie. Sanoussi, like [Kanfory] Bangoura, did not come from a jeli background, but he learned some bala from his childhood friend Djeli Sory Kouyate, one of Guinea's great bala players, an experience that whetted his appetite for keyboard instruments.
p. 263
The 1968 Bembeya Jazz album-length epic Regard sur le passé, based on the jeli piece Keme Burema, featured Djeli Sory Kouyate on bala, a sure sign of shedding Cuban influences in favor of local music.
p. 296
(See Charry, 2000.) (Keme Burema transcription.)
Discography
· kulanjand; lamban/sandiad; taarad
· 56d; apollod; bani/makhadid; boloba/kurad; fama denked; fassond; hasiminkad; janjond; keme burema/sorid; lamban/sandiad; lasidand; mamadou bitikid/s; mamayad; nwato mbarad; saxo dugud; temedi kotad; sunjatad; tubakad; tutu jara/bajurud
· saxo dugud
· chedod; dugad; janjond; keme burema/sorid; masani cissed; tutu jara/bajurud/s
· boloba/kurad; lasidand; saxo dugud
· sunjatad
· guinea fared
Videography
[No Pieces Indexed]